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Désaccord sur le processus décision de la majorité départementale

Lors de la commission permanente de ce vendredi 19 avril, nous avons exprimé notre préoccupation et notre désaccord concernant le processus décisionnel actuel au sein de notre collectivité.

En effet, deux sujets essentiels loin d'être des affaires courantes et qui touchent directement la vie quotidienne des Morbihannaises et Morbihannais ont été traités en commission permanente plutôt qu'en séance plénière.

Le premier concernant le contournement routier du Faouët et le second portant sur le débat Public « La mer en débat » et la Révision du Document Stratégique de Façade Nord Atlantique Manche Ouest (DSF NAMO) et la cartographie de l'éolien en mer.

A propos du contournement du Faouët et la volonté du Département de poursuivre l’opération et de demander au préfet du Morbihan de bien vouloir délivrer l’autorisation environnementale, plusieurs questions auraient mérité un débat public en session plénière :

A-t-on véritablement pris en compte toutes les conséquences sur la biodiversité et l’environnement de la construction d’une route au cœur d’une zone humide ? Quels impacts sur la zéro artificialisation nette (ZAN) ? Quelle est la position des élus locaux (en particulier les Maires) sur le sujet ?

Nous avons voté contre cette délibération.

Sur le débat public « La mer en débat », nous regrettons que dans un contexte d’urgence climatique et d’effondrement de la biodiversité, où il nous faut trouver les bons équilibres et placer l’environnement au cœur de nos préoccupations, la majorité semble encore mettre l’économie au-dessus de tout le reste.

Nous avons voté contre cette délibération.

Il est regrettable que ces rapports aient été relégués à une commission fermée, limitant ainsi la participation des élus et l'accès à l'information pour nos concitoyens. D'autant plus que la dernière réunion de l’assemblée départementale remonte à trois semaines et aurait pu être l'occasion d'aborder ces sujets cruciaux.

Les décisions d'une telle importance doivent à l'avenir être débattus lors de sessions plénières, conformément aux principes démocratiques, qui selon nous, sous-tendent notre institution.