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Ressources humaines du SDIS

 

Monsieur le Président, Cher-e-s collèg­ues, 

Le service public départemental d’incendie et de secours a été créé pour nos citoyens. Les enjeux sont importants : augmentation de la population, augmentation des événements climatiques majeurs qu’ils soient en hiver ou en été, augmentation de l’âge de la population. 

La feuille de route et le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques qui va en découler sont évidemment importants et je salue le travail qui a effectivement été fait. La hausse des prix depuis quelques semaines et quelques mois est significative : entre 15 et 30 % selon les équipements avec des délais d’intervention et des délais de livraison très longs. 

Les décisions du passé ont pu fragiliser les équipements et les hommes. Le travail qui est mené actuellement par les services et par les élus qui siègent est évidemment crucial. Gwenn LE NAY l’a dit : l’enjeu sur les financements dont nous parlons, sur les investissements, est clair. 

En revanche, pour être au contact comme certains d’entre vous, régulièrement dans les casernements et dans nos communes, il peut y avoir comme dans beaucoup de services publics des tensions liées à la gestion des ressources humaines parce que la couverture ou le potentiel opérationnel journée n’est pas toujours facile à mener. 

Les enjeux de ressources humaines sont probablement à terme plus grands encore que les enjeux d’investissement. 

Je serai là pour aider le SDIS en tant que vice-président pour travailler sur ce sujet, mais c’est probablement le volet qui selon moi sera le plus important à mener parce que la difficulté de recrutement que l’on peut avoir dans l’hôpital public ou dans les services sociaux comme vous l’avez dit, du département, peut être strictement la même et le recrutement des sapeurs-pompiers volontaires est aussi lui-même difficile avec une présence et une carrière qui peut s’amoindrir d’années en années ou en tout cas la qualité temporelle de la présence des sapeurs-pompiers volontaires s’amoindrir par rapport à il y a 20 ans. Et donc cette petite remarque que je voulais faire ce jour. 

Je vous remercie.

Boris LEMAIRE