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Voeu relatif à la fermeture de l’usine Michelin de Vannes

L’usine Michelin de Vannes est bien plus qu’une entreprise industrielle, elle occupe une place particulière dans le patrimoine économique du Morbihan. Ses salariés comme ses cadres et ses directions locales ont toujours fait preuve d’une implication exemplaire. 

 

La décision de fermeture a été prise. C’est évidemment toujours brutal pour les femmes et les hommes qui ont consacré leur vie à une entreprise. Ca l’est encore davantage dans le cas de Michelin. Ce n’est pas seulement un site qui ferme, ce sont des projets de vie qui s’effondrent, des liens humains et professionnels brisés et une part du tissu industriel et social local qui disparaît. 

 

Même si on peut s’offusquer de la part des résultats de Michelin attribués aux actionnaires, même si la question des aides publiques telles que les 65 millions d’euros de Crédit Impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et les 55 millions de Crédit Impôt Recherche (CIR), doit être approfondie comme l’a indiqué le Premier ministre, les temps qui viennent doivent être consacrés à proposer rapidement des solutions qui aillent au-delà d’un simple accompagnement administratif des salariés et qui se préoccupent activement de l’avenir du site. Salariés et actionnaires doivent faire l’objet d’une prise en considération équitable de la part de l’entreprise. 

 

S’il n’a plus de compétence en matière économique, le Conseil départemental du Morbihan tient à exprimer sa solidarité avec les salariés de Michelin et leurs familles. Il appelle le Gouvernement, la région et Golfe du Morbihan Vannes Agglomération à engager rapidement des discussions tant pour garantir des conditions de formation, d’aide à la reconversion et au reclassement des salariés que pour explorer les solutions possibles de reconversion ou de revitalisation du site, en conservant sa vocation industrielle et en s’attachant à le préserver de toute spéculation foncière.