Politique en faveur des collèges
Monsieur le Président, Cher-e-s collègues,
Nous voulons soulevez deux points sur le rapport présenté :
Premièrement, concernant la dotation particulière pour les collèges REP (réseau d’éducation prioritaire) abondée à hauteur de 2 150 euros. Nous souhaiterions que cette dotation soit doublée. Cela ne concerne que deux établissements dans le Morbihan : Le collège Max Jacob à Josselin et Jean le Coutaller à Lorient. Ce n’est donc pas une dépense très importante pour le département.
Il nous paraît en effet essentiel de soutenir davantage ces établissements qui accueillent des élèves issues majoritairement de familles défavorisées, familles qui, comme vous le savez, sont et seront fortement impactées par la crise sanitaire et sociale et par toutes les augmentations du coût des énergies qui nous ont annoncées.
Deuxièmement, concernant les réfactions appliquées aux collèges publics qui réduisent les versements de la part du Conseil départemental, ce qui peut paraître tout à fait légitime dans la mesure où les établissements n’ont pas vocation à thésauriser de l’argent public, nous souhaitons faire deux observations :
1° Nous constatons que certains établissements, et je ne prendrai qu’un seul exemple : le collège Henry Wallon de Lanester, se voient appliquer une réfaction.
Or, Il semble que si ce collège n’utilise pas ses fonds de réserve, c’est parce qu’il est dans l’incertitude sur son devenir : disparition ou restructuration ? A ce propos, nous souhaiterions que les conseillers départementaux de Lanester soient associés à la réflexion sur ce dossier.
Pour revenir sur les réfactions en général, il nous parait donc essentiel qu’elles soient discutées avec bienveillance avec les établissements concernés et non appliquées de façon mécanique.
2° Nous constatons que les réfactions ne s’appliquent pas aux collèges privés. Nous pensons qu’Il y a là une rupture d’égalité avec le public.
Nous souhaitons que le principe de traitement égalitaire entre les collèges publics et privés soit appliqué.
Je vous remercie.
Alain Caris