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Politique de l'eau

 

Monsieur le président, Cher-e-s collègues,

Quelques mots rapides sur le sujet, même si évidemment il s’agit d’un sujet central, la question de l’eau, sa qualité, sa disponibilité est forcément essentielle et vitale. 

Au moment où de nouvelles problématiques émergent et vont devenir dimensionnantes : 

- Je pense à la disponibilité de la ressource quand on sait que l’eau en Bretagne est principalement une eau de surface, donc peu stockable et que dans le même temps les projections font état de 400 000 habitants supplémentaires d’ici à 2040. 

- Je pense aussi aux métabolites, produits de dégradations des pesticides, herbicides qui maintenant sont testés, soumis à des normes dans l’eau potable. 

Nous ne pouvons que nous en féliciter car ces normes participent à la protection de nos concitoyens… mais ce n’est pas sans poser des problèmes complexes de respect de celles-ci. Ici comme ailleurs il faudra s’attaquer à la racine, c’est-à-dire réduire les doses et même supprimer certains usages sur certains périmètres si on veut durablement et à coût acceptable pour la société se mettre en conformité. 

Concernant ce rapport et au vu des enjeux que je viens d’indiquer mais aussi bien d’autres en la matière du type taux de nitrates et la question des algues vertes, il est essentiel que le département financeur d’un ensemble de politiques publiques en la matière et principalement sur les enjeux de qualité des milieux aquatiques puisse retrouver sa place de collectivité stratège et pilote en réintégrant les différents SAGE présents dans le Morbihan. 

Monsieur le Président, êtes-vous prêt à réinterroger cette question ? Le Morbihan sera-t-il dans les années à venir partie intégrante des SAGE de son territoire ? 

Nous nous abstiendrons sur ce rapport.

Damien GIRARD

Président du groupe de Gauche et Écologiste